Le Canada fait face à un défi important pour atteindre ses objectifs ambitieux en matière d’adoption de véhicules électriques (VE) d’ici 2030. Selon des conclusions récentes, une réduction drastique de 31 % du coût de possession des VE est nécessaire pour que le pays atteigne son objectif de réaliser 60 % des ventes de VE au cours de la prochaine décennie.
Dans le but de promouvoir un transport plus propre, le gouvernement a introduit la norme de disponibilité des véhicules électriques, établissant des objectifs stricts pour les constructeurs automobiles afin d’assurer une transition vers des véhicules à zéro émission. D’ici 2035, il est obligatoire que toutes les nouvelles ventes de véhicules légers au Canada soient des véhicules électriques ou hybrides rechargeables, avec des objectifs intermédiaires de 20 % de ventes de VE d’ici 2026 et 60 % d’ici 2030.
Cependant, la route vers une adoption généralisée des VE est semée d’obstacles, notamment des prévisions de croissance stagnantes pour l’industrie automobile et des préoccupations concernant la disponibilité des infrastructures de recharge. Notamment, le prix élevé des VE, estimé à 73 000 $ en 2023 selon le Canadian Black Book, reste un obstacle majeur pour de nombreux acheteurs potentiels.
Alors que le rapport du Directeur parlementaire du budget souligne le besoin urgent de réductions de coûts, il met également en avant les avantages potentiels de l’atteinte des objectifs de vente de VE. Un avantage clé serait une augmentation substantielle de l’offre de bornes de recharge à travers le Canada, avec une estimation d’ajout de près de 39 000 unités d’ici 2030.
Alors que le pays s’efforce d’aligner son secteur des transports avec les objectifs de durabilité, aborder l’accessibilité et l’abordabilité des VE tout en étendant les infrastructures de recharge sera essentiel pour favoriser la transition vers un avenir plus propre et plus respectueux de l’environnement.
Les efforts pour atteindre des transports durables au Canada ne se limitent pas à l’adoption de véhicules électriques. Un autre aspect crucial qui retient l’attention est la promotion des transports en commun. Alors que le pays vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à soulager la congestion routière, investir dans des systèmes de transport en commun efficaces et abordables est devenu une priorité essentielle.
Quels sont les principaux défis associés à la promotion des transports en commun au Canada ?
L’un des principaux défis est le besoin d’améliorations substantielles des infrastructures pour renforcer la qualité et la couverture des services de transport public. Le manque de financement et les priorités concurrentes entravent souvent les efforts visant à étendre et à moderniser les réseaux de transport en public, limitant leur attrait pour les usagers.
Comment les transports en commun contribuent-ils aux objectifs de transport durable ?
Les transports en commun jouent un rôle essentiel dans la réduction de l’usage individuel de la voiture, ce qui permet de réduire les émissions de carbone et de faciliter la congestion routière. En offrant une alternative respectueuse de l’environnement aux véhicules privés, des systèmes de transport en commun bien développés peuvent contribuer à créer des villes plus durables et agréables à vivre.
Avantages de l’investissement dans les transports en commun :
– Réduction des émissions de gaz à effet de serre : L’utilisation accrue des transports en commun entraîne une réduction du nombre de voitures sur les routes, ce qui se traduit par des émissions de carbone plus faibles et une meilleure qualité de l’air.
– Mobilité améliorée : Les transports en commun offrent des options de transport pratiques et abordables pour une gamme diversifiée d’usagers, y compris ceux qui n’ont pas accès à des véhicules privés.
– Avantages économiques : Investir dans les transports en commun crée des emplois, stimule la croissance économique et favorise des communautés dynamiques et connectées.
Inconvénients de la priorisation des transports en commun :
– Coûts initiaux : La construction et l’expansion des infrastructures de transport en commun nécessitent des investissements importants initiaux, ce qui peut poser des défis financiers pour les gouvernements.
– Résistance au changement : Certains individus peuvent être réticents à passer des véhicules privés aux transports en commun en raison de préoccupations concernant la commodité, le confort et la fiabilité.
– Frais de maintenance et d’exploitation : Maintenir un vaste réseau de transports en commun implique des coûts continus liés à la maintenance, au personnel et à la fourniture de services.
À la lumière de ces défis et opportunités, une approche multifacette qui intègre à la fois les véhicules électriques et les transports en commun est essentielle pour que le Canada réalise ses objectifs de transport durable. En abordant les besoins en matière d’accessibilité, d’abordabilité et d’infrastructures dans divers modes de transport, le pays peut ouvrir la voie à un système de transport plus vert et plus efficace.
Pour plus d’informations sur les initiatives de transport durable au Canada, visitez le site officiel de Transports Canada.